Dans les Terres du Milieu, rien ne va plus. Le puissant Sauron, seigneur du Mordor, a envoyé ses armées à l'assaut de toutes les terres libres. Chacun doit choisir son camp. Eomer, prince de Rohan, et Boromir, roi de tous les Humains, ont allié leurs forces pour défendre Fort le Cor, place forte du royaume de Gondor, contre la terrible armée du Mordor. Mais un des murs d'enceinte du Fort a cédé.

Il était à présent minuit passé. Le ciel était totalement noir, et l'immobilité de l'air lourd annonçait l'orage. Un éclair aveuglant roussit soudain les nuages. La foudre ramifiée' frappa les collines à l'est. Pendant un instant éblouissant, les guetteurs des murs virent tout l'espace qui les séparait du Fossé éclairé d'une lumière blanche: il bouillonnait et fourmillait de formes noires, les unes larges et trapues, les autres grandes et sinistres, avec de hauts casques et des boucliers noirs. Des centaines et des centaines se déversaient au bord du Fossé et à travers la brèche³. La marée sombre montait jusqu'aux murs, d'escarpement en escarpement. Le tonnerre roulait dans la vallée. Une pluie cinglante se mit à tomber. 5

Des flèches, aussi drues que la pluie, sifflaient au-dessus des parapets' et tombaient en

cliquetant et ricochant sur les pierres.

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Les assaillants s'arrêtèrent, déroutés par la menace silencieuse du roc et du mur. A chaque instant, des éclairs déchiraient les ténèbres. Puis, les Orques' poussèrent des cris aigus, agitant lances et épées et tirant une nuée10 de flèches sur tout ce qui se révélait sur les parapets ; et les hommes de la Marche", confondus, croyaient voir un grand champ de blé noir, secoué par une tempête guerrière et 15 dont chaque épi luisait d'une lumière barbelée. Des trompettes d'airain12 retentirent. Le flot des ennemis déferla; une partie se porta contre le

Mur du Gouffre, et une autre vers la chaussée et la rampe menant aux portes du Fort le Cor. Là étaient

rassemblés les plus énormes des Orques et les montagnards sauvages du Pays de Dun. Après un

moment d'hésitation, ils se portèrent en avant. Il y eut un éclair et l'on put voir, blasonnée

13

sur

20 chaque casque et chaque bouclier, l'affreuse main de l'Isengard¹4. Ils atteignirent le sommet du

rocher; ils s'avancèrent vers les portes.

Alors enfin, vint une réponse : une tempête de flèches les accueillit en même temps qu'une grêle de¹s pierres. Ils fléchirent, se débandèrent et s'enfuirent; ils chargèrent encore et se 16 débandèrent à plusieurs reprises; et chaque fois, comme la marée montante, ils s'arrêtaient en un 25 point plus élevé. Les trompettes retentirent de nouveau, et une foule d'hommes hurlants bondit en avant. Ils tenaient leurs grands boucliers au-dessus d'eux comme un toit, et ils portaient parmi eux les troncs de deux puissants arbres. Derrière se pressaient des archers orques, qui lançaient une grêle de traits sur les archers des murs. Ils atteignirent les portes. Les arbres, balancés par des bras vigoureux, frappèrent les battants avec un grondement fracassant. Quand un homme tombait, écrasé par une 30 pierre précipitée d'en haut, deux autres s'élançaient pour prendre sa place. Maintes et maintes fois, les

grands béliers" se balancèrent et s'abattirent. Eomer et Aragorn se tenaient ensemble sur le Mur du Gouffre. Ils entendaient le rugissement¹

des voix et le bruit sourd des béliers; et tout à coup, à la lumière d'un éclair, ils virent menaçait les portes.

le péril qui

35 << Venez ! dit Aragorn. Voici l'heure de tirer l'épée ensemble ! >> Courant à toutes jambes, ils filèrent le long du mur, grimpèrent les escaliers quatre à quatre et passèrent dans la cour extérieure sur le Roc. Tout en allant, ils réunirent une poignée de vigoureux

sabreurs. Il y avait dans un angle du mur du fort une petite poterne" qui ouvrait sur l'ouest, à un endroit où la falaise s'avançait jusqu'à elle. De ce côté, un étroit sentier descendait à la grande porte, entre le mur et le bord à pic du Rocher. Eomer et Aragorn s'élancèrent ensemble par la porte, suivis de près par leurs hommes. Les deux épées sortirent du fourreau en un même éclair. 40

<< Guthwinë! cria Eomer. Guthwinë pour la Marche! >> << Anduril! cria Aragorn. Anduril pour les Dunedains! >>

Chargeant du côté, ils se ruèrent sur les hommes sauvages. Anduril se leva et retomba,

luisante20 d'un feu blanc. Un cri s'éleva du mur et de la tour: «< Anduril! Anduril part en guerre. La lame qui fut brisée21 brille de nouveau ! >>

J.R.R. TOLKIEN, Le Seigneur des anneaux, Livre III, chap.7, trad. Francis Ledoux Christian

Bourgois Editeur, 1972.

1/Analyse le composition de ce texte:délimite ce texte en trois grandes parties et donne un titre à chacune d’entre elle

2/ou et quand cette scène de bataille se passe-t-elle?

In continuation of the story:

Et c'est ainsi qu'Eomer et Aragorn se dirigèrent vers les portes menacées du Fort le Cor, prêts à affronter les assaillants du Mordor. Ils avaient rassemblé quelques braves combattants pour les rejoindre dans leur défense acharnée.

Les Orques et les montagnards sauvages du Pays de Dun, portant les terribles marques de l'Isengard sur leurs boucliers, frappaient les portes du Fort avec des béliers, tentant de les enfoncer.

Les défenseurs du Fort le Cor, sous la direction d'Eomer et d'Aragorn, résistaient avec vaillance. Les flèches et les pierres pleuvaient sur les assaillants, faisant reculer certains d'entre eux, mais d'autres prenaient leur place pour continuer l'attaque. Les combats étaient féroces, dans l'obscurité de la nuit, éclairée par les éclairs de l'orage qui faisait rage.

Eomer et Aragorn se battaient en première ligne, repoussant les ennemis avec leurs épées acérées. Leurs voix résonnaient par-dessus le tumulte, encourageant leurs hommes à tenir bon. Les défenseurs du Fort le Cor étaient déterminés à ne pas laisser les assaillants passer.

Les portes tremblaient sous les coups répétés des béliers, mais elles tenaient bon, soutenues par les efforts héroïques des défenseurs. Eomer et Aragorn coordonnaient les mouvements de leurs troupes, cherchant les points faibles de l'assaut ennemi et y faisant face avec courage.

Finalement, après de longues heures d'un combat acharné, les assaillants commencèrent à reculer. Les flèches et les pierres avaient décimé leurs rangs, et les portes du Fort le Cor résistaient toujours. Eomer et Aragorn continuèrent à repousser les derniers assaillants jusqu'à ce que la menace soit écartée

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#SPJ1

Placez les mots correspondant aux définitions.
a. Représentation musicale d'un ou plusieurs musiciens, chanteurs et/ou instrumentistes, en public.
b. Artiste qui compose de la musique. c. Ensemble composé de musiciens instrumentistes.
d. Objet servant à produire des sons musicaux.
e. Chanteuse d'opéra.​

Résumé du chapitre 12 de vol de nuit

Bonsoir, pouvez vous me mettre ce texte au discours direct merci !
Bien sûr, je pensais au petit garçon que j'avais croisé sur le trottoir d'en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds.
Me tenant sur le trottoir d'en face, je tournais la tête avant de traverser pour le rejoindre.
Il se tenait devant moi, le visage rouge et les yeux larmoyants.
Je me mis à sa hauteur avant de lui demander ce qu'il se passait, il m'expliqua alors avec sa voix entremêlée de sanglot.
- Je, je ne comprends pas, il allait bien encore ce matin avant sa portion de croquettes, dit-il.

a. The circumference of the base of a cylinder is 82.37cm and its height is 21.20 cm. Find the curved surface area the volume of a cylinder b. Draw a table for multiplication, in modulo base 7 on the set X =357​

Sujet : Le thème de la modernité est
omniprésent dans il était une fois un vieux
couple heureux, de Med K.E. Rédiger un texte
relatif à la modernité dans lequel vous
confrontez deux points de vue opposés : l'un
est favorable à la modernité l'autre est
défavorable tout en justifiant votre point de
vue par des arguments?